Christine habite dans une petite ville située à une trentaine de miles au sud de San Francisco, en Californie. Nous sommes ici en plein cœur de la Silicon Valley, fief des plus emblématiques start-ups américaines parmi lesquelles Apple, Google, Facebook…
La région connut également dans les années 60 l’apogée du mouvement Hippie, né du rejet de la culture industrielle moderne et d’une volonté de reconnexion avec la nature.
C’est dans cette Amérique mythique, pétrie de libertés de penser et d’entreprendre, que nous avons découvert une mini ferme étonnante.
Christine n’est pas une hippie nostalgique ou une pro des nouvelles technologies. Elle et son mari travaillent dans l’immobilier et pour eux, le must dans un jardin n’est plus d’avoir un tennis ou une piscine, mais plutôt… une mini-ferme ! « A small farm, definitely ! » lance cette énergique américaine adepte de pilates, lorsque nous lui demandons « tell us about your dream garden… » (décrivez-nous le jardin de vos rêves).
Après avoir traversé la terrasse, nous atterrissons dans un potager luxuriant. Ici sous le soleil généreux de Californie, les fruits et légumes prospèrent. Christine coupe quelques laitues sur son passage et nous entendons un attroupement se former à quelques mètres de là. Ce sont des chèvres nigériennes. Christine aime particulièrement ces biquettes espiègles et très affectueuses. Fidèles alliées du potager, elles raffolent des déchets végétaux et sitôt distribuées, les feuilles sont rapidement dévorées. Pour venir à bout des déchets de la table, Christine peut également compter sur le renfort d’une dizaine de poules de toutes les couleurs.
Pour loger ce petit monde, elle et son mari ont fait construire une mini ferme divisée en deux compartiments : d’un côté la chambre des poules, de l’autre celle des chèvres. Le tout ceinturé par un enclos de promenade, indispensable pour protéger les plantations contre les assauts de cette troupe au grand appétit !
A voir l’abondante récolte d’œufs, on comprend que les résidentes sont bien traitées ! Sur le sol, Christine répand du copeau d’Aspen en guise de litière. Cette essence locale présenterait des vertus antiseptiques naturelles précieuses pour notre fermière, très à cheval sur la propreté des lieux. En effet une fois dans la grange, une délicate odeur de bois nous accueille…
Pas de doute. Ici, le bonheur est à la ferme !
Laisser un commentaire