Petit point poule en prévision de l’automne…
Poules pondeuses, poules d’ornement, poules naines… Laquelle choisir ?!?
Posez-vous la question suivante : pourquoi je veux des poules ?
Selon que vous soyez adepte des œufs frais, accro au recyclage des déchets alimentaires ou tout simplement attiré par un animal de compagnie, certaines races de poule seront à privilégier.
Si vous souhaitez avant tout développer votre production d’œufs maison pour ne plus les acheter dans le commerce, choisissez des poules reconnues pour leurs talents de pondeuses : Leghorn, Marans, Sussex et autres Gâtinaise sont autant de races réputées pour leur productivité : entre 180 à 250 œufs par an selon la race et la nourriture (attention l’alimentation joue un rôle important).
Vous pouvez également opter pour des poules dites « fermières », plus abordables et tout aussi productives ! Seule différence : la sélection est moins drastique sur ces poules dont les caractéristiques (plumage notamment) peuvent varier légèrement d’un individu à l’autre. Nous citerons essentiellement la traditionnelle poule rousse, la poule noire cuivrée, la poule blanche herminée, la poule grise cendrée et la poule coucou. Ces poules font un poids moyen de 2 kg à l’âge adulte et toutes pondent en moyenne 200 œufs par an, hormis la poule rousse qui peut pondre plus de 250 œufs dans l’année.
Si vous voulez des poules principalement pour égayer votre jardin ou éveiller vos enfants aux joies de la ferme, optez pour une race naine d’ornement – entre 500 grammes et 1 kg à l’âge adulte. Pour démarrer c’est très bien même si la production d’œufs sera limitée en taille (pas plus de 20 à 30 grammes par œuf contre 50 grammes en moyenne pour un œuf de poule pondeuse) et en quantité (moins de 150 œufs par an). Une race connaît un grand succès notamment chez les enfants : la Bantam de Pékin, petite poule très mignonne au tempérament particulièrement docile. Elle existe en plusieurs coloris : noire, grise cendrée, cailloutée notamment.
Autre races à succès chez les naines : la poule Soie, semblable à une « barbe à papa », la Padoue au style très… « Marilyn » et la Sabelpoot mille fleurs souvent nommée « poule disco ». Avis aux amateurs… Animation garantie !
La place : « détail » important
En présence d’un minuscule jardin de ville de quelques dizaines de mètres carrés, la question sera vite réglée : optez pour des poules naines, moins exigeantes en terme d’espace. Et puis c’est vrai, la poule aime grattouiller ! Lorsque le jardin est grand cela ne pose pas de problème, s’il est tout petit les poules fermières risquent de dégrader l’herbe rapidement. Les poules naines, plus légères, seront plus tendres avec votre jardinet.
Et n’oubliez pas : il faut impérativement 2 poules au minimum. Seule elle déprime !
L’entretien : question décisive
Comptez de toute façon une trentaine de minutes par semaine pour l’entretien des poules : une fois par semaine changez la litière du poulailler pour éviter qu’il se salisse et passez un coup de râteau dans leur parc pour enlever les crottes séchées (à mettre dans le composteur !). L’entretien doit être fait régulièrement et avec soin. Mais il est évident qu’une paire de poules naines demandera un peu moins de temps qu’une paire de poules fermières. Avis aux flemmards…
Le recyclage : les naines moins performantes
N’espérez pas faire manger à une poule naine son poids de restes alimentaires chaque jour ! Elle donnera volontiers quelques becquées dans l’assiette de restes, mais n’attendez pas d’exploits ! Les poules fermières, plus volumineuses et très gourmandes, pourront quant à elles venir à bout de 150 kg de déchets alimentaires par an. Avis aux écolos…
Ci-dessous une présentation en images de quelques races parmi celles citées. Retrouvez ces poules pondeuses et d’ornement par ici.
Ghislain Journé
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